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En 2018, on prend de bonnes résolutions ! C’était au Business Club de France de M. Picot


Pour 2018, vous avez pris de bonnes résolutions? Au Business Club de France, l'émission de radio hebdomadaire de Michel Picot, on a réuni des experts pour vous aider à les tenir... ou pas!

EMISSION SPÉCIALE : SOYONS AMBITIEUX ET HEUREUX !

NOS INVITÉS:

  • Evelyne Platnic-Cohen, fondatrice de Booster Academy, coach, mentor et auteure notamment de « Et si l’ambition était un joli défaut », avec Sandra Legrand.

  • Samuel Metias, fondateur du collectif Happytech

  • Michelle Jean-Baptiste, conseillère en business development (fondatrice de MJB Consulting – Top & Win), conférencière et auteure notamment du livre « Mes bonnes résolutions en action »

  • Patrice Ramnout, président de Puissance 5

Selon une étude conduite par le professeur Wiseman de l’université de d’Hertfordshire auprès de 3000 volontaires, nous ne serions que 12% à tenir nos engagements pris lors de la nouvelle année. Autrement dit, 70% des personnes qui s’étaient juré le 31 décembre d’arrêter de fumer, de se coucher plus tôt ou de fréquenter assidûment la salle de sport ont aujourd’hui échoué (ou sont en voie de le faire).

LA RÉSOLUTION 2018 D’EVELYNE PLATNIC-COHEN : soyez ambitieux et ambitieuses!

LES CHIFFRES CLÉS DE BOOSTER ACADEMY

  • Activité: Cabinet de conseil en efficacité commerciale

  • Date de création: 2004

  • Siège social Paris 8

  • CA: 5 millions €

  • Effectif : une trentaine

  • 12 agences à travers la France et Ouverture d’une agence en Belgique et à Dubai

  • Plus de 50 formateurs

  • 20 managers de transitions

  • Plus de 10 000 commerciaux et managers commerciaux formés ou accompagnés chaque année

  • Objectif 2018 : doubler le réseau de franchises en France

Non, l’ambition n’est pas un vilain défaut. Au contraire, c’est, selon Evelyne Platnic-Cohen, un puissant moteur de réussite. Alors soyez amitieux et ambitieuses en 2018

Conseil 1 : Dessiner votre propre château en Espagne

Pas d’ambition sans rêve et pas de rêve sans visualisation. Personnellement, j’ai toujours eu besoin de me projeter dans le futur en imaginant très concrètement le succès de mon entreprise. Je ne parle pas de tableaux de PowerPoint montrant des courbes de croissance à deux chiffres, mais plutôt de moments de vie radieux symbolisant ma réussite professionnelle. Cela peut par exemple être l’instant où je suis sur une immense scène en train de recevoir le prix de l’entrepreneur de l’année E Y. Ou, encore mieux, l’inauguration en grande pompe du 500e centre Booster Academy dans le monde. Puisqu’il se trouve à Manhattan sur Madison Avenue, je m’apprête à accorder une interview au New York Times afin d’expliquer comment je suis parvenue à devenir le Wall Street Institute du coaching commercial.

Conseil 2: Un modèle inspirant

Exemple d’un modèle qui m’a poussé à travailler 3 piliers en parallèle : réseau (connecter, rencontrer, échanger…), l’expérience professionnelle multiple (commercial, management , formation…) et la générosité (donner pour recevoir, proposer ses services, être loyal dans ses collaborations). Bien entendu, la décision de quitter un emploi confortable au sein d’une très belle entreprise pour monter mon entreprise est tout à fait raccord avec la quadra que j’avais visualisée du haut de mes 20 ans… »

Conseil 3: La méthode des petits pas

Deux enseignements fondamentaux en rapport avec l’ambition :

1) Quelle que soit la hauteur de la montagne, ce n’est qu’en acceptant de mettre patiemment un pied devant l’autre que vous parviendrez tout en haut.

2) Lorsqu’un sommet vous semble inatteignable, focalisez-vous sur le prochain refuge à quelques heures de marche.

Cette démarche graduelle bénéficie en outre d’un incomparable avantage: elle peut être initiée à tout moment, par n’importe qui, quel que soit l’objectif. Bref, un véritable antidote contre les croyances limitantes du type « c’est beaucoup trop gros », « j’adorerais, mais ce n’est pas pour moi », « rien que de penser à l’ampleur de la tâche, j’en ai le vertige »…

Conseil 4 : Se mettre à l’uber#ambition

Restez en alerte en consacrant beaucoup de temps à observer votre marché, à étudier les nouveaux business modèles, à détecter les nouveaux arrivants potentiellement dangereux, etc. Mieux vaut avoir la posture du guépard que celle de l’autruche.

L’AMBITION

« Un sondage OpinionWay réalisé en janvier 2016 révèle que 37% des Français espèrent créer ou reprendre une entreprise, soit 19 millions de personnes. Et le pourcentage grimpe même à 55% chez les 18-34 ans. Mais: on estime à seulement 500 000 le nombre de passages à l’acte par an. Beaucoup restent donc scotchés au stade du fantasme. Appelons un chat un chat, c’est le plus souvent le signe d’un manque d’ambition » (extrait du livre « Et si l’ambition était un joli défaut »).

« Le succès c’est d’aller d’échec en échec sans jamais perdre son enthousiasme » – Winston Churchill

SAMUEL METIAS: « Mettons en place une politique de bien-être au travail »

Happytech est un réseau qui réunit les entrepreneurs, startups, investisseurs, Chief Happiness Officers et responsables fonctionnels qui œuvrent au quotidien pour faire de l’Entreprise un lieu où chacun peut s’épanouir et se développer.

  • Une vingtaine de startups adhérentes à ce jour.

  • 130 startups vont intégrer le collectif français en 2018

Non, le baby-foot ou le yoga ne suffisent plus à redresser le moral des salariés. Mettre en place des actions concrètes et surtout durables pour améliorer significativement la qualité de vie au travail et fédérer les collaborateurs autour d’une culture forte d’entreprise.

Conseil 1 :Donner de l’importance aux relations entre collaborateurs.

Quand on interroge les personnes sur ce qui apporte du bien-être, 80% répondent les relations entre les individus. Pourquoi les relations ? Dans nombre d’entreprises qui refont leurs locaux par exemple avec du mobilier neuf et en y intégrant un baby-foot dans la cafétéria, le problème de ce dernier reste toujours qu’il n’y a personne pour jouer. Insuffler la bonne ambiance entre collaborateurs bienveillants entre eux permettra non seulement de les rassembler autour du baby-foot mais ils s’y rencontreront, échangeront et créeront du lien.

Conseil n°2: Utiliser le digital comme outil pour aider les salariés dans leur quotidien et former les moins expérimentés à l’utilisation de ces technologies.

J’ai une double casquette. Je suis à la fois business marketing manager chez Microsoft et Maire adjoint dans ma ville. J’ai constaté le grand écart entre une administration et une entreprise américaine telle que Microsoft qui adopte facilement les nouvelles technologies. Le digital et l’intelligence artificielle peuvent permettre de retisser des liens entre collaborateurs et de les rassembler autour d’une culture forte d’entreprise.

Conseil 3: Prendre le temps de prendre soin de soi et de sa santé !

Donner la possibilité à mes collaborateurs de recevoir des conseils santé pour améliorer leur condition physique. L’idée étant de ne plus prendre de mauvaises habitudes. Douleurs dans le dos, yeux rouges, les mauvaises postures et habitudes ont souvent des conséquences néfastes à long-terme sur l’efficacité des salariés.

Conseil 4 : L’optimisation du temps et la gestion de son bien-être

Essayer de mieux s’organiser dans son travail grâce aux nouvelles technologies par exemple pour l’organisation de réunions et de rendez-vous. Des services de cordonnerie, co-voiturage, alimentation, garde d’enfants, pressing, services à domicile… sont autant de services que nous pouvons mettre en place et qui faciliteront le quotidien des salariés et collaborateurs qui n’auront plus l’impression de manquer de temps, de courir entre le boulot et la maison.

Conseil 5: Faire confiance à ses collaborateurs !

Favoriser un management horizontal où chacun à une place importante. Tous les points de vue sont à prendre en compte dès lors que l’on considère que chacun fait son œuvre pour accroître l’entreprise. Car un salarié heureux, sera moins absent et donc plus fidèle et plus productif. Le télétravail, l’aménagement des horaires plus flexibles seront proposées plus largement à nos collaborateurs en 2018 !

MICHELLE JEAN-BAPTISTE: « Comment respecter ses bonnes résolutions »

Avocate de formation: Michelle Jean-Baptiste est auteure, conférencière, mentor d’entrepreneurs et chroniqueuse radio. Elle a fondé MJB Consulting – top & win : cabinet de conseil en business development et création d’entreprise

Elle a notamment publié de « Mes bonnes résolutions en action, éditions Fortuna, paru en 2015 et de « Libérez vous de la pression au travail » 2016, éditions Fortuna

Bien choisir ses résolutions

« Souvent, on ne tient pas ses bonnes résolutions parce qu’elles ne nous correspondent pas, elles sont induites par l’extérieur, par des diktats sociaux », analyse Michelle Jean-Baptiste « La première étape, c’est de bien les choisir », préconise-t-elle. Etre heureux, reprendre le sport, maigrir, rien de cela ne constitue une bonne résolution.

« On a tendance à formuler des souhaits, des contrefaçons de résolutions, trop floues, avertit Michelle Jean-Baptiste. Or il faut se fixer des objectifs clairs et précis ». Pour y parvenir, il faut penser « S.M.A.R.T. : simple, mesurable, ambitieux, réaliste et temporel », précise l’auteure. Inutile donc de prendre un million de bonnes résolutions vouées à l’échec, le monde appartient à ceux qui en prennent avec parcimonie. « Pas plus de trois, qu’on place sur un podium. Celle qu’on fera en premier, puis l’autre que l’on commencera ensuite et la dernière. Sinon on ne tient pas », prévient-elle.

« Ne dites pas « il faut », « je dois, « ne », « pas », « jamais ». Dites « j’ai envie de », « je vais.. faire telle ou telle chose », « oui, c’est possible ».

Se fixer des objectifs réalistes

Rentrer à nouveau dans le jean de ses 20 ans ou se transformer en marathonien quand on prend la voiture pour aller acheter sa baguette, ça demande du temps. Pour tenir ses bonnes résolutions, « il faut se fixer des objectifs réalistes et accepter qu’on n’y parviendra pas en quelques jours, recommande Michelle Jean-Baptiste. On ne doit pas décider qu’on va devenir un grand athlète, mais qu’on va aller à la piscine tous les lundis par exemple ».

Il faut aussi arrêter de vouloir tout, tout de suite. Non, ce n’est pas possible de perdre 12 kilos en trois semaines ni de courir 10 kilomètres d’un coup quand on s’initie au running. « Nous prenons de bonnes résolutions pour aller de l’avant et nous épanouir. Il ne faut pas que ce soit un chemin de croix. Si c’est trop dur, on ne tient pas », explique-t-elle.

Saviez-vous que: « Un pilote d’avion vole pendant 99% en dehors de sa trajectoire pour s’adapter au vent et aux intempéries »: il n’existe aucun parcours sans obstacles.

Déculpabiliser et se féliciter

Craquer sur le plateau de fromages, manquer une séance de sport ou fumer une cigarette : personne n’est à l’abri d’un (ou plusieurs) écart(s) en cours de route. De quoi faire grimper le stress et dégringoler son estime de soi. Le mot d’ordre : ne pas culpabiliser. « On a trop tendance à se focaliser sur ce qui ne va pas, à se comparer aux autres, mais c’est contre-productif de se flageller. Après tout c’est en tombant qu’on apprend à marcher », rappelle Michelle Jean-Baptiste.

Et puisque le chemin qu’on parcourt compte tout autant que le résultat, il ne faut pas oublier de « se féliciter à chaque fois qu’on accomplit une étape dans ses bonnes résolutions, apprécier ses progrès », conseille la spécialiste. Vous n’avez fait que deux tours du lac au lieu de dix ? Félicitez-vous d’en avoir fait un de plus que la fois précédente ! (extrait du site de Michelle Jean-Baptiste)

André Agassi a dit: « c’est à l’âge de 10 ans que j’ai gagné Wimbledon pour la première fois… dans ma tête ! »

PATRICE RAMNOUT: « Chez Puissance 5, on est heureux »

  • Activité: nettoyage

  • Siège social: Asnières

  • Création en 1997

  • CA: 60 millions

  • Effectif: 3700

Notre Groupe se consacre à la Propreté. Notre métier exige réactivité et proximité, nous avons donc choisi d’être exclusivement Franciliens. Soutenue successivement par ESFIN Participations (1997-2002), puis le Fonds MI4 (2007-2014), le groupe a intégré 15 entreprises, regroupées en 3 sites représentant en 2015 un acteur majeur du marché Parisien de la propreté.

En 2016, Puissance 5 a pris des mesures pour améliorer le bonheur et surtout la santé de ses salariés

• Introduction du sport dans l’entreprise

• Mise en place avec des kiné osthéopathes d’une politique systématique de lutte contre les troubles musculo-squelettiques

“Les troubles musculo-squelettiques représentent la majorité des affections dans nos métiers. La lutte contre les TMS et les coûts en résultant est une obligation autant morale que financière… Nous avons choisi d’aller directement sur les chantiers, puisque l’environnement de travail est primordial. En liaison avec l’exploitation et le CHSCT, nous établissons des plannings de visite, et rédigeons chaque mois un rapport préconisant des mesures correctives et préventives.” Rose Dony, Responsable communication.

• Partenariat avec l’U5S (« Ultimate Five Student ») : tournoi de foot entre écoles supérieures

• Partenariat avec le Challenge Ecricome de Kedge Business School : compétition sportive entre écoles de commerce

• Distribution de corbeilles de fruits bio dans nos trois agences toutes les semaines pour encourager la consommation de produits sains.

• Mise en place de séances de sport sur mesure avec l’appui de notre consultant et partenaire Desport Conseil. L’enjeu était de convaincre nos salariés à se remettre au sport, c’est pour l’instant mission accomplie !

• Bilans de santé complets offerts aux salariés en agence (ce qui représente environ 80 salariés) en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris.

• Ostéopathe à disposition de l’ensemble des collaborateurs, présent sur chantiers et dans les bureaux au moins une fois par mois ou sur demande.

• Projet LOL : c’est un shooting photo qui met en lumière le rire, un de nos principes le plus fort. Proposé aux salariés dans le but d’offrir un moment de « lâché-prise », de faire vivre l’entreprise autrement et de garder un souvenir marquant.

EN 2017

• Création d’un service médical interne, axé sur la prévention et le bien-être; intégration du dépistage dentaire et du suivi kiné-osthéo.

“L’objectif n’est pas de faire des économies, mais d’avoir un véritable service de santé efficace, ayant des répercussions favorables sur l’absentéisme, le taux de TMS, le bien-être, etc.

  • Le service médical sera opérationnel dès le 15 janvier. Le médecin, son assistante son infirmière et l’assistante sociale sont en place

  • Le cabinet d’ostéopathie fonctionne déjà

  • Le cabinet dentaire, compte-tenu des délais de livraison et d’installation de la radio panoramique, ne sera pas prêt avant le second semestre.


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